48 HEURES – SAISON 1

Une série documentaire de Rémy Burkel, Vincent de Cointet, Thierry de Lestrade et Éleonore Rougier

DOCUMENTAIRE / 6X52' / FRANCE 5 / 2017

Synopsis

En France, la durée maximale d’une garde-à-vue est de 48 heures. Deux jours durant lesquels les policiers en charge de l’enquête doivent résoudre l’affaire et obtenir des aveux. Véritable course contre la montre 48 Heures revient sur une affaire criminelle résolue et nous plonge – à l’aide des procès-verbaux, des dossiers d’instructions, d’interviews des vrais protagonistes, et de reconstitutions – au cœur d’une garde-à-vue. Un huit-clos dans lequel l’on ne pénètre jamais et où pourtant tout se joue…

SYNOPSIS / ÉPISODE 1 : LA GARDE À VUE DE JEAN-YVES MOREL

Le 2 juillet 1997, en Normandie, John Griffin signale la disparition de sa fille de 23 ans, Élisabeth. Sa voiture est retrouvée sur le par- king d’une cité de Lillebonne. Dans son sac à main : deux petits bouts de papier. L’un avec le numéro de téléphone d’un certain Jean-Yves Morel, l’autre sur lequel est griffonné : « Fred, le 24, à 10 heures ». Après trois mois d’enquête, il ne reste qu’un nom, celui de Jean-Yves Morel, un homme sans histoire de 33 ans, marié, père de famille. Le 9 octobre 1997, celui-ci est convo- qué à la gendarmerie à 9 heures du matin. Sa garde à vue commence…

SYNOPSIS / ÉPISODE 2 : LA GARDE À VUE DE JEAN-STÉPHANE SAIZELET ET DE NADÈGE WIKTORSKA

Juillet 1995. Un appel anonyme informe la police que le décès d’un homme, Jean-Ber- nard Wiktorska, déclaré comme accidentel, serait en fait un meurtre. Il aurait été tué par sa femme et son amant. Les policiers récu- pèrent le corps in extremis, juste avant son incinération. L’autopsie confirme l’homicide. Les policiers interpellent le couple dénoncé par la mystérieuse informatrice, ainsi que la femme chez qui ils ont été découverts. Mais, lors de cette arrestation, l’homme prétend s’appeler Jean-Bernard Wiktorska, donnant ainsi l’identité du mort. Ils sont transférés à la brigade criminelle de Versailles le 20 juillet 1995, à 13 h 15. Leur garde à vue commence…

SYNOPSIS / ÉPISODE 3 : LA GARDE À VUE DE CHRISTIAN VAN GELOVEN

Le 19 octobre 1991, à Elne, deux fillettes de 10 ans sont portées disparues. Dès le lendemain, fouilles et battues sont organisées. Les jours suivants, les recherches se poursuivent et l’impensable devient vraisemblable : Ingrid et Muriel ont été enlevées. L’émotion est nationale. Les enquêteurs disposent d’un seul indice : un témoin dit avoir vu un homme dans une voiture blanche. Plus tard, par téléphone, quelqu’un donne le nom d’un homme, déjà condamné pour des actes de pédo- philie, qui se trouve dans la région au moment des faits. L’hypothèse semble sérieuse. Il faut faire vite, car les petites sont peut-être encore en vie. Le suspect, Christian Van Geloven, est interpellé à 800 km d’Elne et emmené dans un bureau de la gendarmerie. Sa garde à vue commence…

SYNOPSIS / ÉPISODE 4 : LA GARDE À VUE D’ADRIANO ARAUJO DA SILVA

Le 2 janvier 2001, aux Mureaux, deux jeunes garçons découvrent un sac de couchage renfer- mant le corps ensanglanté d’une jeune femme. Celui-ci est rapidement identifié. Il s’agit de Jeannette O’Keefe, une étudiante australienne de 28 ans. Sans témoin ni indice, cette affaire restera non élucidée pendant huit ans, jusqu’au jour où, grâce à de nouveaux éléments d’en- quête, un suspect est identifié. Adriano Araujo Da Silva est interpellé le 17 février 2009, à 6 h 30 du matin, chez sa compagne et transféré à la brigade criminelle de Versailles. Sa garde à vue commence…

SYNOPSIS / ÉPISODE 5 : LA GARDE À VUE DE JOSIANE LE COUVIOUR ET DE LOÏC DUGUÉ

En avril 2009, à Grand-Champ, en Bretagne, un cambriolage tourne mal dans la propriété des retraités Le Couviour. Anne-Marie, 75 ans, meurt étouffée. Eugène, 90 ans, en sort indemne. Quant au butin, il est quasiment nul, alors que la maison renferme de nombreux objets de valeur. Deux jours plus tard, un coup de fil anonyme dénonce un des cambrioleurs. Arrêté, celui-ci passe aux aveux : il a agi à partir d’un contrat pré- voyant un meurtre maquillé en cambriolage. Le commanditaire ? Une des belles-filles du couple Le Couviour. L’enquête s’oriente vers Josiane, la femme du fils aîné d’Eugène Le Couviour. Trois jours après le cambriolage, elle est interpellée à son domicile. Il est 17 heures à la gendarmerie de Lorient. Sa garde à vue commence…

SYNOPSIS / ÉPISODE 6 : LA GARDE À VUE DU COUPLE BRUYAS

Le 30 mai 1995, à Saint-Andéol-le-Château, un incendie ravage la maison de la famille Bébien. Dans les décombres, on retrouve quatre corps : les parents et deux de leurs enfants. Tous sont morts avant l’incendie, abattus à bout portant par la même arme. Très vite, les gendarmes ont une conviction : ce quadruple meurtre a forcément été commis par un proche. L’étau se resserre alors sur les seules personnes à qui ce drame puisse profiter : Samantha, la fille aînée, unique héritière, et Éric Bruyas, son mari. Le 14 juin à l’aube, le jeune couple est interpellé à son domicile et conduit dans les locaux de la gendarmerie de Givors. À 6 h 30 du matin, leur garde à vue commence…

Fiche technique

Réalisation : Rémy Burkel, Vincent de Cointet, Thierry de Lestrade, Éleonore Rougier
Scénario : Frédérique Lantieri, Rémy Burkel, Vincent de Cointet, Anne Sophie Martin, Éléonore Rougier
Image : Alberto Marquardt, Fabrice Main
Montage : Agathe Cauvin, Jean-Baptiste Beaudon, Florence Bon, Stéphane Kazadi, Emmanuelle Girgy
Son : Baptiste Charvet, Charlie Nguyen Kim, Yves Grasso, Graciela Barrault, Benoit Ouvrard, Damien Perrollaz
Voix du commentaire : Roland Timsit
Musique : Charlie Nguyen Kim, Baptiste Charvet
Étalonnage : Nicolas Straseele, Paul Wattebled
Mixage : Thomas Rouvillain, Nicolas Valdez, Petros Drossos
Graphisme : Laurent Rozalski, Guillaume Rouvroy
Production : What’s Up Films
Partenaires :

Avec la participation de France 5