Synopsis
Il existe encore de véritables paradis naturels où les habitants multiplient les projets pour défendre leur patrimoine. Ces territoires presque inconnus recèlent des richesses naturelles exceptionnelles et préservées.
Réalisé par Olivier Lamour
Situé à deux heures de Sydney, le parc national Blue Mountains est inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, abrite une faune et une flore préservée, kangourous et koalas peuplent cette forêt fragile. Cette chaîne de montagne tient son nom de la couleur bleue qui se dégage des montagnes vues de loin. Cette couleur viendrait de l’essence des forêts d’eucalyptus, s’évaporant lors des grosses chaleurs d’été. Les paysages de Blue Mountains National Park sont faits de forêts d’eucalyptus, de landes, de profondes gorges, de forêts tempérées. Le pin Wollemi est une variété d’arbre des plus anciennes au monde. Plus au nord, le film part à la découverte de Fraser Island. L’île est formée de dunes sculptées par le vent et dont certaines culminent à 250 mètres de haut et d’immenses forêts. Recouverte d’une végétation où se côtoient fougères et arbres géants, Fraser Island est peuplée d’oiseaux, de lézards et d’insectes, et abrite aussi des lacs et des ruisseaux d’eau claire. Entre Kingfisher Bay et Eurong, là où sont installés les deux principaux resorts de Fraser Island, le lac Wabby offre une rive plantée d’eucalyptus, une autre dominés par de véritables dunes sahariennes. Ces dernières menacent d’ailleurs d’en réduire la superficie au fur et à mesure qu’elles glissent dans les eaux de ce lac très prisé des baigneurs, à l’instar du lac McKenzie ou du Garawongera. Fraser Island est une porte d’entrée pour découvrir la Grande Barrière de Corail où d’intrépides amoureux de la nature tentent de préserver les fonds sous-marins des différents périls. Pour les voyageurs, plongées et randonnées dans la brousse forment un rituel immuable.
Réalisé par Denis Bertrand
L’avion survole des dunes rouges d’où surgit un chaos de montagnes calcinées. Mars existe aussi sur la Terre, dans ce pays aussi étrange qu’une autre planète : la Namibie. Le désert flamboie comme l’enfer. Un infini minéral, époustouflant. Pas un village, ni même une maison. Le long de la côte roulent les dunes rouges de l’immense désert du Namib, réputé le plus ancien de la planète. D’un point de vue géologique, c’est un endroit passionnant. Comme ni forêts, ni villes ne recouvrent le sol, c’est un musée de l’histoire de la Terre à ciel ouvert. On le dit vieux de 80 millions d’années. Plus au nord, dans le Damaraland, qui borde le désert du Kalahari, les pluies ont transformé les vallées de cailloux en une steppe argentée. Ici pousse aussi une plante unique, le Welwitschia mirabilis ; lointaine cousine de nos pins, ses cônes rouges éclosent à terre, entre deux feuilles enroulées comme du raphia. Çà et là, des buissons d’euphorbes dressent leurs piques redoutables : mortelles pour les hommes, elles nourrissent les oryx et les rhinocéros. De nombreux lodges se sont installés au cœur de ces terres rouges, ils développent tous des programmes de protection de la faune. Autour des rares points d’eau, les voyageurs découvrent plus d’une centaine d’espèces de mammifères : zèbres, gnous, girafes peuplent ces contrées spectaculaires ouvertes depuis moins de vingt ans au tourisme.
Réalisé par Jean Froment
Surnommée la dernière frontière des Philippines à cause de son isolement géographique et de son infrastructure limitée, Palawan est l’île sauvage par excellence. Située au sud-ouest de Manille, elle s’étend du sud de Mindoro au nord de Bornéo sur 425Km, et sépare la mer de Chine et celle de Sulu. Une chaîne de montagnes de 2000 mètres de haut traverse l’île, entourée de forêts tropicales, de grottes, de cascades naturelles et d’une mer d’émeraude cristalline parsemée de jardins de corail. Miraculeusement restée pure, Palawan est l’une des plus grandes réserves naturelles marines et terrestres mondiales, servant de sanctuaire à quelques espèces rares comme la raie manta, la tortue de mer ou le dugong. Elle abrite aussi une quinzaine de mammifères et une vingtaine d’espèces d’oiseaux en voie de disparition. Butanding, c’est ainsi que les Philippins appellent le requin baleine. De janvier à mai, les eaux de Donsol accueillent ce géant des mers. Les plongeurs sont accompagnés par des «Butanding Interaction Officers » originaires de l’île, qui veillent à la bonne marche des rencontres avec cet animal protégé. Les bateaux embarquent six personnes au maximum à la fois et il n’est permis de s’approcher du requin baleine qu’avec un tuba, afin de ne pas déranger l’animal.
Réalisé par Laurent Chalet
Formé d’environ 700 îles, doté de la troisième plus vaste barrière de corail du monde, l’archipel attire à présent les passionnés de nature loin des enclaves touristiques traditionnelles autour de la capitale de Nassau. Les Bahamas inaugurent leur premier parc national dès 1958 et fondent dès 1959 par décret parlementaire le Bahamas National Trust. Ce programme innovant pour l’époque gère les différents parcs nationaux et réserves naturelles de l’archipel et propose des programmes d’éducation et de sensibilisation à la protection de l’environnement pour préserver l’écosystème fragile des différentes îles. L’archipel qui s’étend sur plus de 1 200 kilomètres se caractérise par l’incroyable richesse de son écosystème sous-marin. Visibilité exceptionnelle, tombants spectaculaires, épaves, trous bleus, faune riche et variée, toutes les plongées se pratiquent. Le Bimini Biological Field Station, plus communément appelé « Shark Lab », est installé sur le sable de South Bimini aux Bahamas, à 80 kilomètres environ des côtes de la Floride. Il est devenu le centre mondial d’études et de protection du requin Citron sous l’égide de son créateur le professeur Samuel Gruber. D’apparence modeste -le centre est une petite maison en bois- , le Shark Lab est néanmoins un laboratoire scientifique de renommée mondiale, attirant des centaines de bénévoles et étudiants participant aux recherches.
Réalisé par Jean-Bernard Andro
Le film nous plonge au cœur d’Iguazu, les chutes les plus célèbres d’Amérique du Sud. Les enjeux liés au tourisme de masse mobilisent les communautés locales, en parallèle aux actions menées pour la protection de la faune et notamment du jaguar. La protection de la faune comme le jaguar fait découvrir une région unique au Brésil, le Pantanal irrigué de fleuves venus de toutes les régions du Brésil, un des plus grands écosystèmes du pays. De cette confluence naît un paysage unique, mélange de végétation issu du cerrado (savane), de la forêt amazonienne, de la forêt tropicale côtière, et de la caatinga, végétation semi-aride du Nordeste. Le Pantanal est un immense paysage ouvert et illuminé de soleil. Dans les grandes étendues inondées, le regard porte loin. C’est ce qui en fait une zone exceptionnelle pour observer la vie animale, là encore notamment les jaguars. Les enjeux de protection de l’environnement sont très présents au Pantanal, la région a d’ailleurs été classée Réserve de Biosphère Mondiale par l’UNESCO.
Réalisé par Martin Blanchard
Fidji compte plus de 300 îles disséminées au cœur du Pacifique Sud, aux antipodes de l’Europe. Plus d’une centaine sont inhabitées, alors forcément, chacun ici peut trouver île à son pied pour marcher sur les pas de Robin Crusoe. D’ailleurs, les touristes n’ont pas tardé à découvrir ces plages vierges, ces fonds coralliens. Toutes les formes de tourisme sont représentées dans ces îles tropicales. Les amateurs de plongées sensations ne rateront pas le nourrissage des grands squales à la main ou la descente de la rivière Navua en raft, à moins de préférer l’exploration d’îles vierges en Kayak. Mais ce qui fait le charme de Fidji, c’est l’accueil de ses habitants. Bula!, le bonjour local, est toujours spontané. Et séjourner dans un écolodge au cœur d’un village, y assister à un match de rugby et à une fête locale, permet de goûter réellement à la douceur de vie fidjienne.
Réalisé par Pascal Vasselin
Situé face à Madagascar, le Mozambique a souffert pendant longtemps d’une violente guerre civile. La paix revenue, le pays est désormais en passe de devenir une des destinations préférées des amateurs de grande nature. De nombreux projets de tourisme durable se développent autour d’une faune et d’une flore extraordinaires, parmi lesquels, éléphants, requins-baleines, bush sauvage, plantations de thé et mangroves. Plusieurs voies possibles d’un tourisme durable s’offrent au pays, le film suit plusieurs de ses initiatives parmi les plus innovantes d’Afrique Australe. Des plages de Tofo aux forêts les plus sauvages du nord du pays, le Mozambique reste vierge de toute empreinte humaine.
Réalisé par Jean Froment
Tout voyage au Belize est une découverte des ‘cayes’, un voyage à travers les îles les plus sauvages de la région, on en compte plus de 200, chacune étant un petit éden protégé des flux touristiques. La plongée la plus spectaculaire s’effectue dans le célèbre Blue Hole, rêve de tous les plongeurs de la planète. Cette cavité circulaire a un périmètre de 300 mètres et une profondeur de 130 mètres. Le Belize a entrepris une démarche parallèle de protection de sa jungle et de son passé historique comme les ruines Mayas. La vue est époustouflante sur la dense forêt vierge qui entoure les sites Mayas. La jungle préservée représente pas moins de la moitié de la superficie du pays. Outre les arbres, plantes et fleurs, on y retrouve des centaines d’espèces d’oiseaux, des serpents, des jaguars, des margays, des pumas, des porcs-épics et des singes hurleurs.
Fiche technique
En coproduction avec Arte G.E.I.E
Avec la participation de Ushuaïa TV
Distribué par ZED